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la poule qui pique
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la poule qui pique
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6 mai 2024

Envie de lecture

Lire et coudre, coudre et lire, deux  passions qui s’entremêlent, qui s’associent.

Envie de lire pour découvrir le petit trésor qui se cache derrière la couverture, pour s’évader, pour imaginer et rêver, pour voyager, pour se détendre, pour oublier , s’accorder du temps …

Envie de coudre, pour découvrir le petit trésor qui se cache derrière un patron ou un tissu, pour imaginer les multiples possibilités, pour rêver et croire en nos capacités, pour se détendre, pour oublier, pour s’accorder du temps  ….

Mais l’envie de lire et de coudre en même temps peut s’avérer difficile voire impossible.

Comment se concentrer à la fois, sur la lecture d’un roman et sur le chas de l’aiguille, sans parler  des ciseaux qui biseautent  les lettres dans tous les sens, ou encore du découvit qui par sa nature profondément orgueilleuse rêve de tout découdre ! ?  Une seule solution, opter pour la lecture d’un livre mêlant romance et couture, une belle lecture poétique, historique, technique, romanesque.

Ces livres vous tentent les bras pour passer un été dans une douce bulle où les mots et la  passion de la couture  se côtoient.

Voici une petite sélection :

* Les historiques

Janine Montupet : La dentelière d’Alençon

Sous le règne de Louis XIV, en 1665, dans la ville d'Alençon... Gilonne, une petite fille de cinq ans à peine, est conduite, un noir matin d'hiver vers dix années de claustration : elle entre en apprentissage de dentelle. Sa main tremble. Elle craint de casser son fil ou de perdre son aiguille. Seule, face à mille terreurs, elle entrelace ses rêves et ses fils. Les années passent... Ses mains vont, vont, vont, son esprit et son coeur aussi... car deux hommes, parmi les plus beaux et les plus valeureux, voudront être aimés de Gilonne. Mais nous sommes dans un temps d'effroyable intolérance religieuse. Alençon, vaste atelier de " point de France ", est aussi l'un des bastions normands du protestantisme, et la répression royale s'abat sur la communauté huguenote. Dans cette tourmente, les dentelles se teintent de sang et les passions s'exaspèrent... Viendront pour Gilonne les jours de bonheur et de récompense, pour celle qui, sur ses doigts, fera naître " les plus belles dentelles du monde ".

À Alençon, on fait toujours dans la dentelle, profitez en pour jeter un œil au site de la ville :  Visit Alençon | Dentelle au point d'Alençon (visitalencon.com)

                                       La dentellière d'Alençon par Montupet

 Janine Montupet : Bal au palais Darelli
En France, à la fin du XIXe siècle, deux sœurs, Adélaïde et Donatienne, sont ouvrières. Installées dans deux villages sur chaque rive de l'Isère, Romans et Bourg-de-Péage, l'une fabrique des chaussures, l'autre des chapeaux.
Mais à l'âge où l'on découvre l'amour, elles deviennent sœurs ennemies en s'éprenant toutes deux du même homme : Calixte Royer qui rêve de conquérir le Paris de la mode.
Dans ce conflit, Adélaïde l'emporte et épouse Calixte, que Donatienne ne cessera d'adorer toute sa vie, malgré une réussite exemplaire.
Au soir de leur vie, à Venise, où les a conduit le déroulement fabuleux de leurs destinées dans le monde de la mode, Adélaïde et Donatienne laissent enfin s'ouvrir leur cœur et parlent de cet homme qui, seul, a compté dans leur vie.

                                                                                        

Hubert de Maximy : le destin d’Henriette

Dans le haut Velay, au XIXe siècle, le roman d'une " Rastignac au féminin " dans l'univers de la dentelle. " Tout commença vraiment le jour où la jeune Honorine Feynerolles posséda un crayon. " En cachette des siens, une petite paysanne apprend seule à lire et à écrire. Mûrie trop vite au sein d'une fratrie de brutes, elle décide de s'arracher à la misère et de construire son destin. Au village d'Aubissoux, quand elles ne triment pas au champ, les femmes frottent au lavoir ou font de la dentelle au carreau. A treize ans, médiocre ouvrière, Honorine sauve son rêve, devenir la reine de la dentelle, grâce à sa belle écriture. A Craponne, petite ville voisine, un fabricant de dentelle la recrute. Discrète, intelligente, patiente, elle va tout y découvrir, y compris la loi de la jungle. Une jeune femme ambitieuse entre deux mondes, celui des paysans pauvres qui l'a vue naître et celui de la bourgeoisie industrielle qu'elle veut intégrer. Mais le talent en affaires est-il suffisant ?

                                            Le destin d'Honorine par Maximy

 

Kate Alcott : La petite couturière du Titanic

Un roman envoûtant ! Avril 1912. Tess Collins, une jeune servante anglaise, est venue à Cherbourg vivre de sa passion, la couture. Hélas, la maison qui l’emploie la traite comme une domestique.
Lorsqu’elle apprend qu’un paquebot se dirigeant vers les Etats-Unis va faire escale à Cherbourg, elle décide d’embarquer pour tenter l’aventure.
À bord du Titanic, elle fait connaissance de Lucy Duff Gordon, célébrité de la haute couture anglaise, qui s’apprête à présenter sa nouvelle collection à New York. Sa femme de chambre lui ayant fait faux bond, elle décide d’employer Tess.
En première classe du navire, Tess découvre un monde fastueux. Elle fait la rencontre de deux hommes, Jim, un marin, et Jack, un self-made-man américain. Mais, tandis qu’un triangle amoureux s’installe, le paquebot, sans que ses occupants s’en doutent, fonce vers un iceberg…
Réchappant à la catastrophe, Tess découvre que sa maîtresse a embarqué à bord d’un autre canot de sauvetage. Mais celle-ci a-t-elle survécu aux dépens d’autres passagers ? Elle se trouve bientôt face à un dilemme : rester fidèle à sa maîtresse ou dire ce qu’elle a découvert des circonstances du drame ?

                                                   La petite couturière du Titanic par Alcott

Daniel Crozes : La Gantière

Renvoyée en 1908 des caves de Roquefort pour avoir fait grève, Alice devient, à dix-huit ans, piqueuse de gants dans une usine de Millau. Mais cette fille au caractère décidé ne se satisfait pas de sa condition et part pour New York, où sont installés des gantiers millavois. Elle y rencontre un jeune coupeur de peau, Octave. Ils décident de rentrer au pays et d'ouvrir leur propre atelier.

Comment, passé le sombre intermède de la Grande Guerre, la réussite va leur sourire ; comment la petite ouvrière aveyronnaise deviendra une femme d'affaires, connue de Paris à New York sous le sobriquet de « la Gantière », c'est ce que nous conte Daniel Crozes dans cette saga foisonnante, où revivent les métiers, les figures, les traditions d'une industrie jadis florissante.
C'est aussi l'attachant portrait d'une femme, à l'exceptionnelle force de caractère, qui pal viendra à s'imposer face aux hommes, dans tut métier exigeant, et a surmonter les épreuves que le destin lui inflige

                                  La gantière par Crozes

* Les voyageurs : 

 

Frances de Pontes de Peebles  : La couturière

Emilia et Luzia, les sœurs orphelines, sont inséparables. Un jour, Luzia est enlevée par les cangaceiros, de terribles bandits. Dans ce Brésil âpre et violent des années 1930, Emilia nourrit toujours un infime espoir : et si Luzia avait survécu ? Se cacherait-elle sous les traits de la Couturière, cette femme réputée impitoyable, devenue chef des mercenaires ?

                                              La couturière par De Pontes Peebles

Carole Marinez : Le cœur cousu 

 un roman remarquable, lumineux et tragique

"Écoutez, mes sœurs ! Écoutez cette rumeur qui emplit la nuit! Écoutez... le bruit des mères! Des choses sacrées se murmurent dans l'ombre des cuisines. Au fond des vieilles casseroles, dans des odeurs d'épices, magie et recettes se côtoient. Les douleurs muettes de nos mères leur ont bâillonné le cœur. Leurs plaintes sont passées dans les soupes : larmes de lait, de sang, larmes épicées, saveurs salées, sucrées. Onctueuses larmes au palais des hommes ! "
Frasquita Carasco a dans son village du sud de l'Espagne une réputation de magicienne, ou de sorcière. Ses dons se transmettent aux vêtements qu'elle coud, aux objets qu'elle brode : les fleurs de tissu créées pour une robe de mariée sont tellement vivantes qu'elles faneront sous le regard jaloux des villageoises; un éventail reproduit avec une telle perfection les ailes d'un papillon qu'il s'envolera par la fenêtre : le cœur de soie qu'elle cache sous le vêtement de la Madone menée en procession semble palpiter miraculeusement...
Frasquita a été jouée et perdue par son mari lors d'un combat de coqs. Réprouvée par le village pour cet adultère, la voilà condamnée à l'errance à travers l'Andalousie que les révoltes paysannes mettent à feu et à sang, suivie de ses marmots eux aussi pourvus - ou accablés - de dons surnaturels...
Le roman fait alterner les passages lyriques et les anecdotes cocasses on cruelles. Le merveilleux ici n'est jamais forcé : il s'inscrit naturellement dans le cycle tragique de la vie.

                                            Le coeur cousu par Martinez

Whitney Otto : Le jour du Patchwork

Tisser l’histoire d’une vie, d’un pays …

Chaque semaine, Glady Joe et ses amies se retrouvent pour coudre. Au gré de leur imagination, elles réalisent de superbes quilts. Elles perpétuent ainsi une tradition remontant aux pionnières américaines qui, grâce à quelques bouts d'étoffe, tissaient l'histoire de leur pays et de leur vie. À chaque fil un sentiment, à chaque couleur une étape de la vie, à chaque motif une épreuve du passé ou l'inspiration du moment. Elles nous parlent d'amour et de trahison, de solitude et de camaraderie et brodent pour nous le grand patchwork des petits et grands bonheurs. Un film a été tiré du livre en 1996, réalisé par Jocelyn Moorhouse, produit par Steven Spielberg

                                               Le Jour du patchwork par Otto

Maria Duenas : l’espionne de Tanger
Trahie par l'homme qu'elle aimait, Sira, vingt ans, se retrouve seule à Tétouan. La guerre civile ravage l'Espagne et elle ne peut rejoindre sa mère à Madrid. Sans argent, sans amis, elle ne doit sa survie qu'à son seul talent : la couture. Comment peut-elle imaginer qu'en montant un atelier de confection elle se prépare à une existence d'aventurière ? Quand la Seconde Guerre mondiale éclate, les riches expatriées retenues au Maroc par les hostilités affluent chez la jeune femme : elle seule sait recréer les derniers modèles de Paris. Sira conquiert ainsi ses entrées dans les plus grandes maisons, où se fomentent les alliances entre nazis et franquistes. Bientôt, elle est approchée par les services secrets britanniques. Pour eux, la couturière aux doigts d'or invente un très astucieux système de communication cryptée. Mais la guerre des espions n'est pas un jeu d'enfant. Envoyée à Tanger, à Madrid et à Lisbonne, Sira doit déjouer les pièges très sophistiqués d'ennemis aux manières policées, mais à la férocité bien réelle.

                                                  L'espionne de Tanger par Dueñas

Kien Nguyen : le brodeur de Huê

Indochine, 1916. Sur la Rivière des Parfums glisse une jonque écarlate. À bord, Ven, rêveuse, attend son promis. Et découvre, abasourdie, qu'il s'agit d'un garçon de sept ans. Servante plutôt que femme, mère plutôt qu'amante, Ven n'en épousera pas moins le tumultueux destin du jeune Dan. Elle le suivra dans le malheur, la fuite, l'esclavage. Elle l'accompagnera dans la rébellion, le long apprentissage qui fera de, lui le plus grand brodeur de Huê. Elle le soutiendra, surtout, dans le seul amour vraiment interdit au maître en tapisserie qu'il sera devenu. Mais peut-on renouer les fils du temps ? L'art peut-il sauver du mal ? Et la passion guérir l'enfance ? Sur fond de lumière des tropiques et d'une flamboyante fresque coloniale, ce roman célèbre les forces de la vie

                                              Le Brodeur de Hué par Nguyen

* Histoire vraie : 

 

Véronique Mougin : roman inspiré d’une histoire vraie

Et voici Tomas, dit Tomi, gaucher contrariant, tête de mule, impertinent comme dix, débrouillard comme vingt, saisi en 1944 par la déportation dans l’insouciance débridée de son âge – 14 ans. Ce Tom Sawyer juif et hongrois se retrouve dans le trou noir concentrationnaire avec toute sa famille. Affecté à l’atelier de réparation des uniformes rayés alors qu’il ne sait pas enfiler une aiguille, Tomas y découvre le pire de l’homme et son meilleur : les doigts habiles des tailleurs, leurs mains invaincues, refermant les plaies des tissus, résistant à l’anéantissement. À leurs côtés, l’adolescent apprendra le métier. Des confins de l’Europe centrale au sommet de la mode française, de la baraque 5 aux défilés de haute couture, Où passe l’aiguille retrace le voyage de Tomi, sa vie miraculeuse, déviée par l’histoire, sauvée par la beauté, une existence exceptionnelle inspirée d’une histoire vraie

                                                    Où passe l'aiguille par Mougin

*Romanesques : 

 

Michèle Gazier : Le fil de soie

Le fil de soie, c'est le lien ténu mais indestructible qui relie Odile, créatrice célèbre de la haute couture parisienne, à son enfance provinciale, pauvre et sauvage. Le fil de soie, c'est encore ce qui tient ensemble les morceaux épars de la vie d'Odon, taillée en pièces par les aléas de l'Histoire et vouée aux incertitudes. Le fil de soie, c'est surtout l'image de la passion qui va nouer les existences de la star de la mode et de son jeune amant : brillante, légère, impalpable et à l'épreuve du temps.
De ces fils, Odile et Odon vont tisser un cocon secret. Un pour deux. Peu à peu, à l'insu du monde, ils vont s'y enfermer et laisser les années accomplir la mue, opérer la métamorphose. Aux identités de hasard que la vie nous donne et parfois nous reprend, ils vont préférer le risque et la folie d'une identité que l'on invente, pour soi et pour l'autre, en effaçant toutes les frontières, en rendant invisibles toutes les coutures.

                                       Le fil de soie par Gazier

Zola : Au bonheur des dames, un grand classique que j’ai adoré lire au lycée

 Octave Mouret affole les femmes de désir. Son grand magasin parisien, Au Bonheur des Dames, est un paradis pour les sens. Les tissus s’amoncellent, éblouissants, délicats. Tout ce qu’une femme peut acheter en 1883, Octave Mouret le vend, avec des techniques révolutionnaires. Le succès est immense. Mais ce bazar est une catastrophe pour le quartier, les petits commerces meurent, les spéculations immobilières se multiplient. Et le personnel connaît une vie d’enfer. Denise échoue de Valognes dans cette fournaise, démunie mais tenace.
Zola fait de la jeune fille et de son puissant patron amoureux d’elle le symbole du modernisme et des crises qu’il suscite. Personne ne pourra plus entrer dans un grand magasin sans ressentir ce que Zola raconte avec génie : les fourmillement

                                            Les Rougon-Macquart, tome 11 : Au bonheur des dames par Zola                                     Ann Packer : un amour de jeunesse

Carrie Bell a toujours vécu à Madison. D'aussi loin qu'on se souvienne, elle a toujours eu la même meilleure amie, les mêmes bonnes relations avec sa mère, le même petit-ami, Mike, aujourd'hui son fiancé. Elle a 23 ans. Lorsque Mike est victime d'un terrible accident, Carrie remet en question les fondements mêmes de sa vie : la personne qu'elle est, son foyer, sa région natale. Elle décide de tout quitter et part pour New York. Carrie tombe amoureuse du mystérieux Kilroy, découvre le milieu artistique de Chelsea, se lance avec succès dans la couture. Cette nouvelle vie reste cependant empreinte de remords... Peut-on abandonner dans la détresse les personnes qu'on a aimées ? C'est la question que pose avec beaucoup de finesse Ann Packer dans ce premier roman, qui a reçu de nombreux prix et rencontré un immense succès aux Etats-Unis

                                                   Un amour de jeunesse par Packer

                                                 

Guy Goffette : Une enfance lingère

on a va vite fait de glisser de l'un à l'autre.
C'est ce qui reste d'une enfance passée entre dentelles et frisson, et qui flotte dans l'air longtemps après que les grands secrets ne sont plus.

                                               Une enfance lingère par Goffette

*Mode : 

Elise Ricadat : Rien à me mettre

S'abiller, acheter des vêtements, définir son style... les femmes et le vêtement, c'est toute une histoire. Futilité ? Pas forcément. La plupart des femmes connaissent des moments d'achat compensatoire, venant combler l'angoisse. Ce ne sont que des moments. Pour certaines d'entre elles cela tourne à l'achat compulsif et véritablement à l'addiction, ce qui fait la fortune des fabricants de prêt-àporter. Elise Ricadat et Lydia Taïeb ont écouté ces patientes, celles qui ont toujours un besoin quasiment irrépressible d'acheter un vêtement qui leur irait mieux que ceux qu'elles ont déjà, et les autres pour qui s'habiller est source d'angoisse. Quand le vêtement-plaisir se transforme en vêtement dépendance, cette petite phrase anodine et si souvent entendue : " Je n'ai rien à me mettre " traduit une réelle difficulté identitaire concernant la féminité. C'est pourquoi ces femmes cherchent vainement à se rassurer par l'achat d'un vêtement. De l'identité féminine au vêtement porteur de féminité, du ludique à la dépendance, d'un corps nu et assumé à un corps en quête d'enveloppe, cet ouvrage retrace la longue route que représente la construction de " l'être femme " au travers de cet élément hautement investi par les femmes qu'est le vêtement.

                                                        Rien à me mettre ! - 1                                                                                      

*Métier : couturière 

 Grégoire Delacourt :la liste de mes envies

La mercière la plus connue de France ….

Jeune fille, Jocelyne rêvait de mode et de prince charmant. Mais la vie est passée par là, et à 47 ans, la mercière d'Arras doit se contenter d'un mari indifférent et d'un blog sur la dentelle. Quand un heureux concours de circonstances lui offre le gros lot du loto, Jocelyne réalise qu'elle a de quoi réaliser tous ses désirs. Grisée par cette perspective, elle décide de prendre son temps avant d'en parler à ses proches et en attendant, fait la liste de tout ce qu'elle pourrait s'offrir, achats utiles ou folies inconsidérées ... Elle se méfie de cet argent tombé du ciel, n'aurait-elle finalement pas plus à perdre qu'à gagner ?
Lorsque Jocelyne Guerbette, mercière à Arras, découvre qu'elle peut désormais s'offrir ce qu'elle veut , elle se pose la question ; n'y-a-t-il pas beaucoup plus à perdre ?
Après "L'écrivain de la famille", couronné par de nombreux prix (parmi lesquels le prix Pagnol et le prix Carrefour du Premier Roman), Grégoire Delacourt déroule une histoire folle et forte d'amour et de hasard. Une histoire lumineuse aussi, qui nous invite à revisiter la liste de nos envies.

                                                 La liste de mes envies par Delacourt  

Madeleine Chapsal : les chiffons du rêve

La haute couture : créateurs, chefs d'atelier, mannequins, clientes règnent en dieux sur cet Olympe désuet autant qu'immortel. Et beaucoup, pour s'imposer, se comportent comme des tyrans : avec exigence, impudence, impudeur, férocité...
Quoique l'essentiel du spectacle se déroule en pleine lumière, sur les podiums de la gloire et les pages glacées des magazines, il s'en passe de belles, dans l'obscurité des coulisses !
C'est ce qu'aborde chacune de ces nouvelles : la vie cachée de la haute couture, ses fantasmes, ses secrets. Un monde sans pitié pour les vaincus de cette guerre des chiffons, de ce combat à coups d'aiguilles où sont condamnés à la relégation les ouvrières qui n'ont plus la main fine, tout autant que les mannequins qui prennent de l'âge ou les créateurs qui ont cessé de plaire !
Toutefois, la couture, c'est aussi l'humble labeur point par point, l'exercice quotidien d'une discipline sans concession, la douleur et l'amour éperdus d'une beauté rêvée, hors normes, hors prise, hors réalité.

                                                           Les Chiffons du rêve (Grand format - Autre 2001), de Madeleine Chapsal ...

Claire Wolniewicz : Le temps d’une chute

A quatorze ans, Madelaine quitte l'orphelinat avec un métier : couturière.
Éblouie par la fluidité des matières et l'explosion des couleurs, déjà experte dans l'art de la coupe, elle crée ses premières robes. Puis, à Paris, les clientes repèrent ses créations. Ses modèles ont un succès fou, l'atelier déborde de commandes. Désormais, la maison portera son nom : " Madelaine Delisle ". Le siècle défile, inventions, restrictions, destructions. L'après-guerre offre Tadeusz, et son fol amour de la vie, à Madelaine.
Lucie naîtra. La jeune femme dessine quantité de modèles pour sa fille. Mais les vieux démons rôdent : pourquoi ne parvient-elle pas à toucher sa fille, à lui parler, à l'aimer ?. Le couple se délite, Madelaine s'isole.
Roman d'initiation, du désir de donner et de la nécessité du choix, Le Temps d'une chute est une fresque du XXe siècle filtrée au pochoir de la Mode.

                                                      Le temps d'une chute par Wolniewicz

Agnès Martin-Lugand : entre mes mains les bonheur se faufile

Depuis l'enfance, Iris a une passion pour la couture. Dessiner des modèles, leur donner vie par la magie du fil et de l'aiguille, voilà ce qui la rend heureuse. Mais ses parents n'ont toujours vu dans ses ambitions qu'un caprice : les chiffons, ce n'est pas « convenable ». Et Iris, la mort dans l'âme, s'est résignée.
Aujourd'hui, la jeune femme étouffe dans son carcan de province, son mari la délaisse, sa vie semble s'être arrêtée. Mais une révélation va pousser Iris à reprendre en main son destin. Dans le tourbillon de Paris, elle va courir le risque de s'ouvrir au monde et faire la rencontre de Marthe, égérie et mentor, troublante et autoritaire...
Portrait d'une femme en quête de son identité, ce roman nous entraîne dans une aventure diabolique dont, comme son héroïne, le lecteur a du mal à se libérer.

                                                     Entre mes mains le bonheur se faufile par Martin-Lugand

* BD

Gaël Cuvier : les tribulations d’une couturière

suivez les aventures d'une couturière novice !
Les péripéties avec sa machine à coudre, son entourage et ses envies de tissus.
Un ouvrage illustré qui raconte au fil de ses vignettes, les débuts et les anecdotes d'une
couturière.
Avec beaucoup d'humour, Gaël Cuvier se raconte et raconte les histoires qui se passent lors de ses
ateliers couture et chez elle. Des expériences cocasses que toutes les couturières vivent un jour !
Une lecture savoureuse empreinte d'un humour irrésistible !

                                                Les tribulations d'une couturière par Cuvier

la liste est à la fois longue et tellement courte pour passer un été à rêver,  imaginer, s'évader, voyager, oublier, s'accorder du temps et ....un petit peu coudre ! 

 

Et pour finir : mes petits préférés  :

 la petite couturière du Titanic

Le cœur cousu

Entre mes mains le bonheur se faufile

La liste de mes envies

Au bonheur des dames

et vous quels sont vos préférés dans ou hors de la liste ? 

La poule 

 

 

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Commentaires
H
Super cette liste !<br /> Mon préféré de loin c'est le coeur cousu que j'ai lu plusieurs fois et dont je relis des passages régulièrement.<br /> <br /> J'en ai à ajouter, faut juste que je retrouve les titres !<br /> <br /> Le brodeur de Pont-l'Abbé de Colette Vlérick (pas mal du tout)<br /> Le brodeur de la nuit - Daniel Cario (un peu moins bien, c'est une trilogie Trilogie des tailleurs-brodeurs bretons au xixe siècle)<br /> La modiste de la reine - Catherine Guennec (sur Rose Bertin)<br /> Ce que je peux te dire d'elles - Anne Icart (je me demande s'il n'y a pas des suites)<br /> <br /> Pas lus, mmais il y a aussi<br /> "Le ruban rouge" de Lucy Adlington, "A plates coutures" de Carole Thibaut, "Vengeance haute couture" de Rosalie Ham, "L'atelier" de J. C. Grumberg, "L'Art du fil" paru chez Gallimard le 15/10, "La petite robe noire" et autres textes F. Sagan.
Répondre
L
Merci pour toutes ces belles idées de lecture! J’en ai lu trois de cette chouette liste).
Répondre
L
merci pour ton retour !<br /> tu as peut-être d'autres titres à proposer?
L
merci pour ton retour !<br /> tu as peut-être d'autres titres à proposer ?
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